
Endocrino-Psychologie : Premiers pas (Partie 1)
Article écrit par Geneviève SWANSON
Actuellement, nous entendons souvent parler des perturbateurs endocriniens. 24 heures avant que j’écrive ces mots, le Sénat a prévu de mettre en place un plan national pour lutter contre ce problème.
Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Et que faire, concrètement ? Faut-il avoir peur, ou est-ce possible de résister ?
Un peu de contexte
Pour mieux comprendre, et pour bien réagir, nous pouvons commencer par le terme dans le titre :
« endocrino-psychologie ».
C’est un terme créé par Mr Jean Du Chazaud, héritier des travaux d’un médecin bordelais du début du 20ème siècle, le Docteur Jean Gautier.
Les travaux du Docteur Gautier montrent les mécanismes interactifs de nos glandes endocrines tant au point de vue physique mais aussi psychologique, d’où le terme « endocrino-psychologie ».
L’équilibration glandulaire est obtenue grâce au système Equilios®, application moderne et sécurisée des anciens appareils dits de d’Arsonval, générateurs d’ondes électromagnétiques de haute fréquence. Ce procédé a pour particularité de recourir à une pharmacopée hypernaturelle puisqu’elle permet la production de sécrétion hormonale in situ par le patient par simple régulation externe.
Note : Dans cet article, je présente un petit vade-mecum sur ces glandes et leurs caractéristiques et leur importance pour votre santé. Vous pouvez aller plus loin dans l’endocrino-psychologie : je vous inviter à consulter le site de Monsieur Du Chazaud https://www.endocrino-psychologie.org/
Avant de passer à la « psychologie » – faut commencer par « l’endocrine » !
Pour revenir au sujet de « perturbateurs endocriniens », cela veut dire que des substances naturelles ou non (le plus souvent non) perturbent le fonctionnement de ces glandes endocrines.
Mais avant d’explorer les problèmes provoqués par ces perturbateurs, il faut alors situer les glandes dans le contexte de leur fonctionnement normal.
Quelles sont les glandes endocrines et à quoi servent-elles ? Pourquoi sont-elles si importantes ?
Les principales glandes sont :
- La thyroïde,
- L’hypophyse et l’hypothalamus (que nous traitons ensemble),
- Les surrénales,
- Les génitales (ovaires ou testicules).
La thyroïde
Appelé aussi « glande de la Vie » car elle est indispensable à la vie. C’est elle qui nous permet d’assimiler et de mémoriser tous les apprentissages.
Située à l’avant du cou et attachée à la partie inférieure du larynx et à la portion supérieure de la trachée, elle est formée de deux lobes, qui sont reliés par un isthme.
Le terme « thyroïde » tire son origine d’un mot grec signifiant « en forme de porte ». Chaque lobe mesure environ 4 cm de haut et de 1 à 2 cm de large.
Vous pouvez la trouver en touchant le creux à la base de la gorge.
Qu’est-ce qu’elle produit ?
La glande thyroïde produit des hormones essentielles à notre bonne santé.
Hormone | Qui : |
---|---|
La thyroxine (T4)La tri-iodo-thyronine(T3) | Joue un rôle crucial dans le fonctionnement cellulaire |
Calcitonine | Participe à la régulation du métabolisme du calcium dans l'ensemble de l'organisme en diminuant le taux de calcium présent dans le sang. |
Quand ça fonctionne bien …!
Sous leur forme libre, les hormones thyroïdiennes pénètrent dans le noyau des cellules et permettent la synthèse d’un nombre conséquent de protéines. Les hormones thyroïdiennes augmentent également le métabolisme cellulaire.
Ainsi, les hormones thyroïdiennes vont notamment :
1/ Gérer la production énergétique au niveau cellulaire :
- en stimulant les dépenses énergétiques.
- en produisant de la chaleur (régulation de la température du corps).
2/ Contrôler les réflexes en rendant le corps plus sensible aux catécholamines (adrénaline par exemple)
3/ Jouer un rôle crucial dans le développement et la croissance ;
4/ Permettre la maturation :
- du système nerveux central (synthèse de myéline),
- des cartilages de conjugaison (croissance osseuse)
5/ Gérer la transformation de la nourriture en composés organiques ;
6/ Réguler la calcémie (quantité de calcium présente dans le sang) en la limitant ;
7/ Réguler le métabolisme des protéines, glucides, lipides en accélérant leur utilisation par les cellules de l’organisme ;
8/ Augmenter :
- le rythme cardiaque,
- la pression artérielle,
- la sudation.
Les hormones T3 et T4 jouent également de nombreux autres rôles au niveau des phanères (cheveux, poils, ongles), des dents, de la peau, du tube digestif.
Quand ça fonctionne – moins bien
Plusieurs signes nous indiquent un dysfonctionnement de la thyroïde. De manière générale, on retiendra que :
- tout ce qui correspond à un ralentissement correspond à l’hypothyroïdie ;
- tout ce qui entraîne une augmentation du métabolisme est à rapprocher de l’hyperthyroïdie.
Les symptômes principaux de l’hypothyroïdie sont :
- Grande fatigue et tendance dépressive,
- Frilosité,
- Prise de poids et constipation,
- Perte de mémoire,
- Peau et cheveux secs – le tiers externe des sourcils disparaît,
- Ongles cassants.
Les symptômes principaux de l’hyperthyroïdie sont :
- Accélération du rythme cardiaque,
- Stress, hyperactivité,
- Insomnie,
- Amaigrissement,
- Intolérance à la chaleur
Les carences en iode, zinc, vitamine D, oméga-3, sélénium, vitamines A, B2, B3, B6 et E peuvent contribuer à l’hypothyroïdie.
A retenir…
Voici pourquoi une thyroïde fonctionnant d’une manière équilibrée est si important.
Globalement, la thyroïde :
- fournit à l’organisme l’énergie lui permettant de fonctionner au mieux ;
- régule le fonctionnement des organes pour qu’ils « tournent » à la vitesse adaptée.

Lavage de nez avec le LOTA

Endocrino-Psychologie : Premiers pas (Partie 2)
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